Les Mains Parlent

Autore/i: Ranald Josef

Editore: Brodard et Taupin

pp. 192, illustrazioni

Se connaître soi-même et connaître les autres par l’étude des mains.

[…] J’ai maintenant réuni et étudié plus de cent mille empreintes de mains. J’ai acquis, de plus en plus, la conviction que la main révèle véritablement une partie du caractère, de la santé, du tempérament de l’homme et même de son destin, dans la mesure où ce dernier est affecté par les differents autres facteurs. […] Sur la base de probabilités provenant des moyennes statistiques, j’ai pu associer certains signes de la main avec certains caractétistiques de l’homme et de la famme. Si l’on applique ce point de vue à la lecture des lignes de la main, toute la superstition et l’occultisme de la vieille chiromancie peuvent être mis au rancart.
Il reste alors une étude qui peut être d’un grand intérêt pour toutes les sciences qui traitent de l’étude de l’homme. L’analyse des mains pourrait devenir un des départements importants de cette nouvelle science si complexe: la* psycho-biologie. *[…] L’étude des mains, d’autre part, fournit au psychologue un fonds de connaissances qui peuvent être examinées de manière absolument scientifique.
Mieux encore, les mains sont, à mon avis, un moyen de lier les méthodes de connaissance de l’homme employées par le médecin, le biologiste et le physiologue à celles du psychologue. […]
Pour les anthropologues, l’étude des mains serait d’un intérêt exceptionnel. Les différentes races ne sont pas seulement caractétisées par des variations de la forme du visage et du crâne, mais elles sont aussi marquèes par des différences dans les mains.
Les mains des Noirs sont longues et étroites. Les races blanches du Nord ont des mains grandes et larges. Le Mongols ont généralement des mains de taille petite ou moyenne, terminées par des doigts longs et nerveaux. […]
La chiromancie a intéressè quelques-uns des esprits le plus profonds. Les Chaldéens, les Assyriens et les Egyptiens étaient des adeptes de cet art. Les anciennes civilisations chinoises pensaient qu’on pouvait lire dans les lignes de la main les pensées cachées et les signes occultes. Les philosophes athéniens nous ont laissé des traités de chiromancie; Platon et Aristote ont écrit sur ce sujet. Les empereurs romains comptaient parmi les praticiens de la chiromancie et, de l’Antiquité à nos jours, des hommes d’Etat, des rois, des princes et des chevaliers d’industrie ont, avant de se lancer dans des aventures importantes, pesé leur chance en demandant le point de vue des chiromanciens. […] (Josef Ranald)

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